Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, effectue ce 10 mai une visite en Algérie. Arrivé à Alger dans la nuit du lundi à mardi, M. Lavrov devrait s’entretenir avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra, et être reçu par le Président Abdelmadjid Tebboune.
Cette visite, la première de M. Lavrov en Algérie depuis janvier 2019, coïncide avec le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Russie et l’Algérie.
Le 18 avril, le président russe, Vladimir Poutine, s’était entretenu par téléphone avec M. Tebboune évoquant notamment “la coordination au sein de l’Opep+, ainsi que la situation en Ukraine”, avait indiqué alors le communiqué d la présidence de la République.
L’Algérie, un des exportateurs du gaz vers l’Europe, fournit environ 11% du gaz consommé sur le vieux continent, contre 47% pour la Russie.
Plusieurs pays européens cherchant à réduire leur dépendance des livraisons russes depuis la guerre avec l’Ukraine se sont tournés vers l’Algérie, qui reste, faut-il le signaler, un des pays alliés de Moscou.
L’Algérie a, cependant, souligné qu’elle ne pouvait exporter vers l’Europe qu’un surplus limité loin de pouvoir se substituer au gaz russe.
Bienvenue à Monsieur Lavrov, bienvenue à ceux qui tentent de remettre les pendules à l’heure afin de destructurer ce monde unipolaire .
Au lendemain des festivités du 9 Mai , symbole d’une victoire soviétique sur le nazisme, l’Algérie accueille un grand homme , plein d’humilité , un homme que le monde occidental , véreux, redoute .
L’Algérie rejette toutes ces tentatives bellicistes d’expansion de ce monde occidental qui cherche à vassaliser tous les pays . L’Algérie saura faire pour distinguer le bon grain de l’ivraie, se placer au côté de cette grande Russie c’est gagner en notoriété , en développement de toute sorte , mais surtout en développement de l’être humain.
Le gaz algérien est réservé , en premier lieu à la consommation locale , puis aux amis de l Algérie, pas aux hypocrites.