A l’APN, Aïmene Benabderrahmane défend le caractère social de l’Etat

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A l'APN, Aïmene Benabderrahmane défend le caractère social de l'Etat
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Le premier ministre Aïmene Benabderrahmane a, lors de la présentation de la Déclaration de politique générale du Gouvernement à l’APN, défendu le caractère social de l’Etat.
“Le caractère social de l’Etat est une doctrine qui ne sera jamais remise en cause”, a-t-il annoncé. Il a cité le soutien du pouvoir d’achat des citoyens et l’appui aux entreprises économiques impactées par la pandémie de Covid-19.


“Le budget annuel consacré aux transferts sociaux a atteint les 5000 milliards de dinars algériens”, a-t-il précisé, lundi 3 octobre, devant les députés.
Plus de 5 millions de personnes, dont 2,6 millions de retraités, ont bénéficié, selon lui, de l’exonération des salaires inférieurs à 30.000 DA de l’Impôt sur le revenu global (IRG), mesure décidée par le président Abdelmadjid Tebboune pour améliorer le pouvoir d’achat des algériens.


9 millions de citoyens ont bénéficié de la réduction de l’IRG

 “C’est une dépense fiscale annuelle de plus de 84 milliards de dinars. Au titre de la loi de finances 2022, le gouvernement a œuvré à la réduction des taux de (IRG). Plus de 9 millions de citoyens ont profité de cette mesure. Ce qui équivaut à une dépense fiscale de plus de 195 milliards de dinars”, a indiqué le Premier ministre.


“L’action du gouvernement s’est appuyée sur le dialogue et la concertation avec l’ensemble des acteurs économiques et des partenaires sociaux ainsi que la société civile. Une démarche participative ciblant la réussite du processus d’édification de l’Algérie nouvelle à travers une vision claire des grandes réformes dont le succès demeure tributaire de la mobilisation de toutes les forces vives du pays”, a-t-il ajouté.
Évoquant la sécurité alimentaire du pays, Aïmene Benabderrahmane a annoncé que le gouvernement a consolidé le stock national de céréales avec un appui financier accordé à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OIAC), estimé à 900 milliards de dinars en 2021 et 2022.

Cette décision est liée à la crise provoquée sur les marchés mondiaux en raison de la guerre en Ukraine qui a commencé en février 2022. La Russie et l’Ukraine, deux pays engagés dans cette guerre, sont de gros exportateurs de céréales. 

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