Ammar Belhimer: « 50 chaînes de télévision privées non agréées en Algérie »

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Ammar Belhimer: "50 chaînes de télévision privées non agréées en Algérie"
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L’Etat travaille pour la « domiciliation juridique » des chaînes privées en Algérie. « Il existe 50 chaînes privées non agréées en Algérie, 6 chaînes seulement ayant reçu un agrément provisoire pour l’ouverture de bureaux de presse et d’information pour les représenter en Algérie. Dans une telle situation, le nombre des fonctionnaires du bureau ne doit pas dépasser 14 employés », a déclaré Ammar Belhimer, ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, lors d’une intervention, jeudi 17 septembre 2020, à l’APN, à la faveur d’une séance de réponse aux questions orales des députés.

Depuis l’ouverture de l’audiovisuel, l’Etat a autorisé cinq chaînes privées à activer avec statut de « bureaux » de chaînes étrangères. Il s’agit d’Echourouk TV, d’Ennahar TV, d’El Hoggar TV, de Dzair TV et d’El Djazaïria. Malgré leurs audiences relatives, des chaînes telles qu’El Bilad Tv, Echourouk news, Numidia TV et El Hayat ne sont, théoriquement, pas autorisées à activer sur le territoire national. Mais faute d’encadrement juridique clair, les chaînes travaillent selon la logique du « toléré non autorisé ».

Ammar Belhimer a fait un plaidoyer pour une « algérianisation » des activités médiatiques dites « de droit étranger ».

Révision des lois sur l’information et sur l’audiovisuel

« La réforme du secteur de l’audiovisuel favorisera l’accompagnement des chaînes privées avec un arsenal juridique algérien et permettra à Alcomsat-1 (satellite algérien) d’optimiser et de développer ses services et les capacités de son exploitation », a-t-il déclaré.

Il a annoncé la révision prochaine de la loi organique relative à l’information de 2012 qui aboutirait « inéluctablement » à la révision du texte de loi sur l’audiovisuel de 2014. « Il serait primordial, du point de vue éthique, de prioriser la régularisation de la situation des chaînes privées », a-t-il souligné.

En mars 2015, Hamid Grine, alors ministre de la Communication, avait annoncé que « des textes réglementaires étaient en cours de préparation pour « encadrer le travail des chaînes de télévision privées en Algérie ». Cinq ans sont passés, sans que ces textes arrivent.

La loi sur l’audiovisuel, qui n’autorise que l’existence de chaînes thématiques, est restée muette, faute de textes d’application. Et la création de radios libres, autorisées par cette même loi, n’est toujours pas abordée par les pouvoirs publics. 

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