Ali Ghediri pourrait sortir de prison demain, selon son entourage

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Ali Ghediri pourrait sortir de prison demain, selon son entourage
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La Chambre d’accusation de la Cour d’Alger rendra sa décision sur l’affaire Ali Ghediri demain dimanche 21 février 2021.
« Nous avons espoir qu’Ali Ghediri sorte ce dimanche de prison surtout avec les mesures d’apaisement décidées par le président de la République », a déclaré Yazid Rebouh, un proche du général major à la retraite, contacté par 24 H Algérie, ce samedi 20 février.

Il a démenti les informations relayées sur les réseaux sociaux relatives à un refus par Ali Ghediri des mesures prises par Abdelmadjid Tebboune, jeudi 18 février, dont une grâce présidentielle. « C’est faux. Nous attendons la décision de la Chambre d’accusation de la Cour d’Alger ce dimanche. Il n’existe aucune accusation retenue contre Ali Ghediri. Depuis le 16 décembre 2020, il est maintenu en détention sans accusation », a appuyé Yazid Rebouh.

L’affaire Ali Ghediri en délibéré

Les avocats du général à la retraite s’attendent à la prononciation d’un non lieu par la Chambre d’accusation après le renvoi du dossier par la Cour suprême. Le dossier a été examiné le 7 février 2021 par la Chambre d’accusation, après deux  reports le 17 et le 31 janvier 2021. L’affaire est en délibéré.


En décembre 2020, la Cour suprême a accepté le pourvoi en cassation introduit par les avocats contre l’ordonnance de renvoi de la Chambre d’accusation. La défense a contesté le jugement de l’affaire par un tribunal criminel.
En détention depuis le 13 juin 2019, Ali Ghediri sera jugé uniquement, si le non lieu n’est pas retenu, pour «participation en connaissance de cause à une entreprise de démoralisation de l’armée ayant pour objet de nuire à la défense nationale en temps de paix », selon l’article 75 du Code pénal. Cette disposition prévoit une réclusion de cinq à dix ans.


La Cour suprême a décidé aussi de séparer le dossier d’Ali Ghediri de celui de Hocine Gouasmia, chef du parti Forum de l’Algérie de demain, et d’annuler l’autre chef d’inculpation retenu contre lui, « participation à la fourniture à des agents étrangers de renseignements pouvant porter atteinte à l’économie nationale ». Le code pénal prévoit la condamnation à mort pour ce chef d’inculpation (article 63).


« Confinement politique à la prison d’El Harrach »

« Tout ce que j’ai subi durant mon confinement politique à la prison d’El Harrach (Alger) a une seule source et une seule cause, à savoir ma candidature à l’élection présidentielle de 18 avril 2019, criminalisée volontairement sur la base de mon programme électoral», a dénoncé Ali Ghediri dans une lettre publiée l’été 2020.


L’élection présidentielle du 18 avril 2019 a été annulée après le début des marches de contestation populaire obligeant Abdelaziz Bouteflika à démissionner après vingt ans de règne.
Ancien directeur central des personnels au sein du ministère de la Défense nationale, Ali Ghediri a  annoncé officiellement sa candidature à l’élection présidentielle en décembre 2018. Merouane Mokdad

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