Algérie: les premières doses du vaccin AstraZeneca attendues en février

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Il est probable que l'Union Européenne ne renouvelle pas ses contrats de vaccins contre le Covid-19 avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca
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L’Algérie qui n’a toujours pas réceptionné les premières doses des vaccins anticovid russe et chinois, espère pouvoir réceptionner le vaccin anglo-suédois, Oxford-AstraZeneca, en février prochain, a annoncé le Pr Ryad Mahyaoui, membre du Comité scientifique chargé du suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus.

Assurant que “peu de pays ont déjà entamé la vaccination de leurs populations”, l’invité de la chaine 3 de la Radio Nationale, affirme que l’Algérie a privilégié a sécurité dans les choix de ses vaccins. Vaut mieux être en retard, estime-t-il, que “de faire les choses dans la précipitation”.

“Il existe trois (03) laboratoires positionnés pour l’Algérie, les vaccins russe, chinois et en dernier l’anglo-suédois Oxford-Astra Zeneca. La totalité de la commande n’est pas connue, mais cela se sera au fur et mesure de l’acquisition des vaccins. Cela étant et selon les prévisions, les premières doses du vaccin anglo-suédois devront arriver en février prochain”, a déclaré Pr Mahyaoui.

S’agissant du 1er vaccin pour lequel l’Algérie a opté, le russe Spoutnik V, l’hôte de la radio a déclaré “espérer la réception des 500.000 premières doses commandées par l’Algérie, d’ici la fin du mois en cours”. “Si cette quantité est insuffisante, dans un premier temps, le coup d’envoi de la campagne de vaccination sera un soulagement pour la population”, a-t-il considéré, avant de défendre les caractéristiques de sécurité et d’efficacité de ce vaccin, pour l’heure commandé par 52 pays.

Rappelant que “le reste des doses de ce vaccin arrivera progressivement”, le spécialiste a tenu à souligner qu'”aucun laboratoire ne peut assurer, à lui seul, la vaccination de toute une population”, soutenant également que “peu de pays ont, à ce jour, entamé la vaccination de leurs populations”.

Rappelant que l’objectif des autorités est d'”assurer une couverture vaccinale de 70 % de la population algérienne pour garantir l’immunité collective”, le médecin a précisé que l’Algérie aura besoin “de 40 millions de doses, sachant que chaque personne sera vaccinée à raison de deux doses, totalement différentes mais dont le vaccin est obligatoirement issu du même laboratoire”.

Dans ce sillage, il rappelle la réception supplémentaire, ultérieurement, d’une quantité de 8 millions de doses via le dispositif Covax mis en place par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et prévoyant une vaccination équitable à hauteur de 20 % des populations respectives des 190 pays membres.

Concernant les aspects logistique et organisationnel de la campagne de vaccination, Pr Mahyaoui a assuré que le pays “est en avance sur plusieurs paramètres et qu’il met à jour ses informations en fonction des expériences menées par d’autres pays et des contraintes auxquelles ils sont confrontés lors de leurs campagnes de vaccination”.

Affirmant que cette opération “durera au minimum une année”, il s’est félicité de l’entame, durant la semaine en cours, de la formation des formateurs, insistant sur l’importance de la ressource humaine pour réussir la future campagne de vaccination pour laquelle, a-t-il indiqué, il sera ” prévu une plate-forme numérique pour la prise de rendez-vous”.

Outre “les moyens de conservation et d’acheminement déjà assurés”, le spécialiste a rappelé que “tous les secteurs impliqués ont contribué, chacun le concernant, pour le succès de la vaccination”, réitérant le dégagement d’une enveloppe maximale de 20 milliards de DA pour cette dernière.

Par ailleurs, l’intervenant a insisté sur le fait que “l’on ne pourra pas arrêter la pandémie uniquement avec le vaccin”, recommandant “le maintien du respect des gestes-barrières et autres mesures préventives”, dans la mesure où, met-il en garde, “la menace est bien réelle avec le nouveau variant du virus et qu’il faudra apprendre à vivre avec celui-ci”.

Quant au partage annoncé du vaccin prochainement acquis par l’Algérie avec la Tunisie, le membre du Comité scientifique a estimé que cette décision relevait de l’action “diplomatique”.

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