La candidature de l’Algérie au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité approuvée

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La candidature de l'Algérie au poste de membre non-permanent au Conseil de sécurité approuvée
La candidature de l'Algérie au poste de membre non-permanent au Conseil de sécurité approuvée
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L’Union africaine (UA) a approuvé, jeudi 04 février 2021, la candidature de l’Algérie au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2024-2025, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum.

“Les travaux de la 38e session du Conseil exécutif de l’UA ont été clôturés par la validation de la candidature de l’Algérie au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2024-2025”, a tweeté jeudi M. Boukadoum.

L’Algérie avait appelé fin janvier 2021 à une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, lors de la réunion ministérielle du Comité des 10, souhaitant que l’Afrique ait le droit de veto.

« La réforme du Conseil de sécurité est plus que jamais une nécessité », a déclaré Sabri Boukadoum, ministre des Affaires étrangères lors de cette réunion ministérielle. Le comité, qui regroupe les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), est chargé d’élaborer une position africaine commune sur la réforme des Nations Unies sur la base du Consensus d’Ezulwini.

En 2005, les pays africains, lors d’une réunion au Swaziland, ont formulé des propositions pour la réforme de l’ONU et du Conseil de sécurité pour que l’Afrique « soit pleinement représentée dans tous les organes de prise de décision » des Nations Unies.

L’Algérie tient à s’acquitter de ses contributions financières

Dans son intervention lors des travaux du Conseil exécutif de l’UA, M. Boukadoum a par ailleurs affirmé que “l’Algérie, fermement convaincue du principe de solidarité et du partage équitable des charges et soucieuse de la concrétisation des objectifs du continent africain, sur tous les plans, tient à s’acquitter, à temps, de ses contributions financières au budget de l’UA et au Fonds pour la paix”, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Cette session a été consacrée à l’examen d’une série de rapports, dont celui relatif à la mise en œuvre de la stratégie continentale commune de lutte contre la Covid-19, et d’exposés sur les activités de différents organes de l’UA au titre de l’exercice écoulé.

Le Conseil exécutif s’est également penché sur le progrès réalisé dans la mise en œuvre des réformes structurelles de l’UA.

La 38e session du Conseil exécutif de l’UA a été tenue, rappelle-t-on, en préparation des travaux de la 34e session ordinaire du Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’UA, prévue les 6 et 7 février courant par visioconférence et placée sous le thème: “Arts, Culture et Patrimoine: des leviers pour construire l’Afrique que nous voulons”.

Il sera procédé, lors du Sommet, à l’élection de nouveaux membres de nombre d’organes de l’organisation continentale, à leur tête les six commissaires du Conseil exécutif de l’UA.

De même qu’il est prévu, lors de cette élection et pour la première fois, la fusion des deux Départements Affaires politiques (DAP) et Paix et Sécurité (DPS), le but étant de conférer plus de poids au poste de Président du Conseil de paix et sécurité (CPS), de manière à permettre au Commissaire de gérer les différends politiques et les questions relatives à l’instabilité dans le continent, telles que les protestations contre les résultats des élections.

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