Alger et Bruxelles décident de relancer « le dialogue sur la sécurité »

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Alger et Bruxelles décident de relancer
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Josep Borrell, Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, a annoncé, à Alger, la relance du « dialogue sur les questions de sécurité » avec l’Algérie.


Ce dialogue « stratégique » était presque à l’arrêt ces dernières années.  « Nous sommes convenus de relancer notre Dialogue de haut niveau en matière de sécurité. Les premières réunions vont se tenir avant la fin de l’année (2023). Ceci prouve que l’Algérie est un partenaire de confiance et un acteur clé dans la lutte contre le terrorisme dans notre voisinage commun », a déclaré, lundi 13 mars, Josep Borrell, après une audience avec le président Abdelmadjid Tebboune au palais d’El Mouradia à Alger.


« Vous avez une énorme histoire de lutte contre le terrorisme et nous voulons développer une vision globale et stratégique de ces menaces, anciennes et nouvelles, coordonner et soutenir mutuellement les actions sécuritaires, et joindre nos efforts pour renforcer la stabilité de notre environnement et notre voisinage commun, et je pense en particulier au Sahel », a soutenu le responsable européen.


Josep Borelle évoque la restitution des « avoirs mal acquis »


« La lutte contre la corruption et contre le blanchiment d’argent constitue également une priorité importante, tant pour l’Union européenne que pour l’Algérie. Nous avons échangé sur ce sujet et sur les questions de la restitution des « avoirs mal acquis » et des transferts financiers illicites, et je suis absolument convaincu de la nécessité de renforcer notre coopération dans ce domaine. La volonté du gouvernement algérien de travailler sur les « avoirs mal acquis » est quelque chose qu’aura la coopération de l’Union Européenne », a rassuré Josep Borrell.

C’est la première fois qu’un responsable européen se prononce sur cette question. Depuis 2019, les autorités algériennes évoquent les efforts à mener pour récupérer les biens mal acquis et les fonds détournés vers l’Europe et vers d’autres régions du monde durant le règne de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika. Des appels qui n’ont pas encore suscité de réactions dans les capitales européennes.


« Les sujets pour approfondir notre partenariat sont nombreux. Nous avons la volonté de le faire. J’espère que ce voyage et ces rencontres serviront ces propos. Je veux remercier encore une fois la chaleur de la réception que j’ai eu l’honneur de recevoir pendant cette visite en Algérie, trop courte, il faudra qu’elle soit suivie d’autres dans le cadre de ces travaux communs, pour développer les possibilités de bâtir une coopération plus étroite et de nous parler franchement de tous les sujets qui nous préoccupent les uns et les autres », a appuyé Josep Borrell.

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