Alger: le DG du CHU Nafissa Hamoud limogé en raison de “la gestion” des cas Covid-19

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Alger: le DG du CHU Nafissa Hamoud limogé en raison de
Alger: le DG du CHU Nafissa Hamoud limogé en raison de "la gestion" des cas Covid-19
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Zoubir Rekik n’est plus directeur général du CHU Nafissa Hamoud (ex-Parnet) d’Alger. Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid a décidé, jeudi 3 décembre 2020, de mettre fin à ses fonctions, sans explication.

Un communiqué du ministère de la Santé a souligné, en deux lignes, que le département de Benbouzid entend « insuffler une nouvelle dynamique à l’action des directeurs des CHU ». Ce qui sous-entend l’existence de changements dans ces établissements hospitaliers les prochaines semaines.

Le communiqué a ajouté qu’il y a eu récemment des « évaluations et des constats ». Cela signifie que le ministère de la Santé a enquêté sur la gestion de l’hôpital Nafissa Hamoud d’Hussein-Dey, à Alger, notamment en matière de prise en charge médicale des malades atteints de la Covid-19.

En juillet 2020, Zoubir Rekik avait annoncé à la radio algérienne que l’hôpital avait dégagé une centaine de lits pour la prise en charge des cas positifs de Covid-19 avec 16 lits pour la réanimation. « On ne peut faire plus », a-t-il dit. Ces dernières semaines, l’hôpital ex-Parnet, autant que celui de Mustapha Pacha, ont connu une arrivée massive de malades atteints de Coronavirus rendant les structures presque ingérables. Des familles se sont plaintes de la « mauvaise prise en charge » des patients, notamment à l’hôpital Nafissa Hamoud où elles n’auraient pas trouvé de lits disponibles en raison de la surcharge.

« Des hôpitaux qui datent de plus d’un siècle à Alger »

« A Alger, nous avons des hôpitaux qui datent de plus d’un siècle. Des hôpitaux pavillonnaires où il est difficile d’assurer un accueil chaleureux des malades. Les structures sont vétustes et les services exigus. La réforme hospitalière s’impose. Il faut évaluer le coût alloué au secteur de la santé en Algérie. Le système de contractualisation va être salutaire pour tout le monde parce qu’on pourra évaluer. Aujourd’hui, on ne peut évaluer ce qu’on ne peut pas mesurer », a constaté Zoubir Rekik, dans la même interview.

Il a plaidé pour « l’humanisation des hôpitaux » et l’amélioration des services d’urgence. Il s’est plaint de la forte pression dans tous les services de l’hôpital ex-Parnet.

Le 18 novembre 2020, Lamia Yacef, directrice adjointe des services de santé au ministère de la Santé, a déclaré, à l’APS, que la capacité d’accueil des malades atteints de la Covid-19 sera portée à 65 % dans les hôpitaux du pays.

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