Africom : Washington en quête de relations “plus solides” avec l’Algérie

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Africom : Washington en quête de relations
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Stephen Townsend, chef du Commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom), est à Alger pour la seconde visite en une année.
Le général Stephen Townsend, en visite de travail à Alger a été reçu, ce lundi 27 septembre 2021, par le président Abdelmadjid Tebboune au Palais d’El Mouradia à Alger.


Selon un communiqué de la Présidence de la République, la rencontre a permis d’examiner les moyens de promouvoir les relations de coopération dans divers domaines “liés à l’activité de l’Africom et de passer en revue les développements enregistrés dans la région, en particulier la sécurité au Sahel et les moyens de renforcer les capacités des pays de la région, notamment en matière de lutte contre le terrorisme”.


Le général de Corps d’Armée, chef d’état-major de l’ANP, Saïd Chanegriha a reçu au siège du ministère de la Défense nationale (MDN) le général Stephen Townsend en présence des commandant des forces terrestres, navales et aériennes et des directeurs centraux du MDN.


L’Africom et “les questions de sécurité” au Sahel et au Maghreb

Cette visite témoigne de l’importance que la direction d’Africom attache aux questions de sécurité dans la région et aux défis qui en découlent, notamment en matière de stabilité et de développement durable”, a précisé le MDN dans un communiqué.
Selon la même source, le général de corps d’armée Said Chengriha a exprimé toute sa gratitude “pour l’aide médicale que la partie américaine a apportée à l’Armée nationale populaire, dans une circonstance particulière marquée par la crise sanitaire du Covid-19”.
En août 2021, un hôpital de campagne américain a été réceptionné par la Direction centrale des services de la santé militaire du MDN à Blida. Un don du gouvernement américain pour renforcer la lutte contre la pandémie de Covid-19 en Algérie.

 

 
“Les États-Unis apprécient le rôle important que joue l’Algérie dans la promotion de la paix”

Dans une courte vidéo diffusée par l’ambassade des Etats Unis à Alger sur sa page Facebook, le général Stephen Townsend a qualifié de fructueuses ses rencontres avec les responsables algériens.  “Nous avons discuté de nombreuses questions qui affectent non seulement l’Algérie mais l’Afrique du Nord, et toute la région du Sahel. Les États-Unis apprécient le rôle important que joue l’Algérie dans la promotion de la paix, de la sécurité et de la prospérité dans la région et au-delà. Nous espérons continuer à bâtir nos solides relations bilatérales”, a-t-il déclaré en commençant sa brève déclaration par “Salam alikoum”.


En septembre 2020, le chef de l’Africom s’est rendu en Algérie, quelques jours avant la venue de Mark Esper, ministre américain de la Défense, à Alger.


 «L’Algérie est un partenaire engagé dans la lutte contre le terrorisme. Affaiblir les organisations extrémistes violentes, les activités malveillantes et renforcer la stabilité régionale est une nécessité mutuelle », avait déclaré général Townsend.
« Nous avons beaucoup à apprendre et à partager les uns avec les autres. Renforcer cette relation est très important pour nous », a-t-il ajouté. Il a qualifié l’Algérie de « partenaire fiable et fort ». «Nous sommes convaincus que l’Algérie peut jouer un rôle très important pour assurer la sécurité et la paix dans toute la région », avait ajouté le chef de l’Africom.


“Nouveau partenariat stratégique”

Opérationnel depuis 2008, l’Africom, basé provisoirement à Stuttgart en Allemagne, a pour mission la coordination des activités militaires et sécuritaires des États- Unis en Afrique à l’exception de l’Egypte (dépendant d’un autre mécanisme).
Début octobre 2020, Mark Esper, ministre de la Défense américain, a rendu visite en Algérie, la première depuis celle de Donald Rumsfeld en 2006, pour évoquer “le nouveau partenariat stratégique” avec l’Algérie en matière militaire et sécuritaire.


Il s’agit notamment de lutte contre les groupes terroristes dans la région du Sahel et en Libye à la faveur d’une approche coordonnée prenant en compte plusieurs paramètres dont l’échange d’informations sensibles, la formation aux techniques de lutte anti-guérillas et contre la cybercriminalité. 

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