Abdellatif Ould Abdallah parmi les finalistes du Prix international de la fiction arabe

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Abdellatif Ould Abdallah parmi les finalistes du Prix international de la fiction arabe
Abdellatif Ould Abdallah parmi les finalistes du Prix international de la fiction arabe
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Un auteur algérien figure dans la short-list pour le Prix international de la fiction arabe. Il s’agit de Abdellatif Ould Abdallah pour son roman « Âayn Hammourabi » édité par les éditions MIM, a-t-on annoncé sur le site du prix.

Cette short-list de la 14e édition de ce Prix contient des auteurs âgés entre 31 et 70 ans, issus de la Tunisie, de la Jordanie, de l’Algérie, de l’Irak et du Maroc. Il est expliqué sur le site du Prix que leurs histoires traitent de « questions importantes ayant une relation avec les réalités du monde arabe actuellement, dont des crimes contre l’humanité perpétrés durant les précédentes guerres, l’identité et la mémoire, la relation entre la patrie et les relations humaines.

Les six auteurs sélectionnés dans cette short-list recevront un montant de 10.000 dollars, a annoncé la même source. Le vainqueur, qui sera connu le 25 mai prochain, sera récompensé par 50.000 dollars supplémentaires, rajoute-t-on.

Une première pour Abdellatif Ould Abdallah

Deux de ces 6 auteurs ont déjà été sélectionnés dans la short-list. Quant au romancier algérien Abdellatif Ould Abdallah, il s’agit de sa première fois.

« Âayn Hammourabi » raconte l’histoire d’un homme qui fait face à de graves accusations de complot avec des parties étrangères, après avoir perquisitionné la tombe d’un saint-musulman avec un ami allemand, à Sidi Majdoub à Mostaganem, pour y trouver des antiquités. Le roman commence par l’interrogatoire de cet homme dans un camp militaire, après avoir fui la colère des habitants d’un village adjacent.

Le Prix International de la Fiction arabe a été créé en avril 2007 à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis). Il s’agit d’un prix littéraire délivré par la Booker Prize Foundation à Londres, et soutenu par la Fondation Emirates à Abu Dhabi. Le prix récompense spécifiquement la prose de fiction en arabe.

Trois romans algériens « Tir ellil » d’Amara Lakhous,  » Ain Hammurabi » d’Abdelatif Ould Abdallah et « Jim » de Sarah El Nems, avaient été retenus sur la long-list du Prix international du Roman arabe (Arab Booker Prize 2021), qui comprend 16 romans.

Chaque année, le lauréat reçoit 50 000 dollars américains et les six auteurs retenus pour participer au prix reçoivent 10 000 USD. chacun. Le premier prix a été donné en 2008 à l’auteur Bahaa Taher pour son roman L’Oasis du Couchant.

L’objectif de ce prix est de récompenser l’excellence dans l’écriture de fiction arabe contemporaine et d’encourager un plus large lectorat de la littérature arabe dans la région et à l’échelle internationale, fait savoir le site du Prix.

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