A Alger, Abdelhamid Dbeibah parle de “mesures dissuasives” contre ceux qui empêchent la production du pétrole en Libye

0
A Alger, Abdelhamid Dbeibah parle de
Google Actualites 24H Algerie

Abdelhamid Dbeibah, chef du Gouvernement d’Unité nationale de Libye, était, lundi 18 avril, en visite officielle en Algérie pour évoquer les prochaines élections dans ce pays voisin.


Abdelhamid Dbeibah a été reçu par le  Président de la République, Abdelmadjid Tebboun.


 “J’ai abordé avec le président Tebboun nombre de dossiers, dont le plus important est celui de l’organisation des prochaines élections en Libye. Nous avons présenté la vision du gouvernement pour concrétiser ce projet et mener la Libye de la période de transition vers la stabilité à travers le choix du peuple libyen”, a déclaré Abdelhamid Dbeibah, après l’audience que lui a accordé le chef de l’Etat.


Et d’ajouter : “nous avons également abordé le rôle important espéré de l’Algérie pour soutenir  ces élections et de la nécessité de leur tenue dans les plus brefs délais possibles”.


Le jeudi 7 avril 2022, Najla Al- Mangoush, ministre libyenne des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, était venue à Alger pour évoquer la question de la tenue de ces élections qui étaient prévues fin décembre 2021.


Najla Al- Mangoush a eu des entretiens avec son homologue algérien Ramtane Lamamra.


“Des élections justes et transparentes”


« La rencontre a été l’occasion de faire le point sur les derniers développements de la scène libyenne, où Lamamra a réitéré le ferme soutien de l’Algérie aux frères libyens dans leurs efforts pour préparer des élections justes et transparentes dans une atmosphère de réconciliation nationale afin de permettre au peuple libyen frère de choisir librement leurs représentants », a précisé, dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères.
A Alger, Abdelhamid Dbeibah a également abordé la coopération économique.

“Nous avons souligné la nécessité d’intensifier la coopération économique entre l’Algérie et la Libye surtout dans les domaines du pétrole et du gaz surtout en cette conjoncture mondiale dans le but d’augmenter la production et la coordination pour une meilleure maîtrise des prix”, a-t-il précisé.


Fermeture de terminaux pétroliers en Libye


La Libye entend maintenir sa production de brut à 1,2 millions de barils/jour en 2022. Mais, la production connaît des perturbations avec des actions de protestation à côté des terminaux et des champs pétroliers. Lundi, la NOC, Compagnie nationale de pétrole en Libye, a annoncé l’arrêt de la production dans deux sites pétroliers importants, le champ d’Al-Charara (900 km au sud de Tripoli) et le terminal de Zouitina.


D’autres installations ont été fermées dont le  champ d’Al-Fil (sud ). Selon la NOC,  les employés ont été contraints d’arrêter complètement et progressivement la production dans les installations d’Al-Sarrir, d’Al Khaleej (est) et Mellitah (nord-ouest). La production est à l’arrêt aussi dans les champs d’Al-Intissar (est), d’Abou Al-Tifl et d’Al-Nakhla (est).


La production de gaz des usines affiliées à ces trois sites et au port de Zouitina a cessé depuis dimanche 17 avril. Des groupes, certains armés, sont entrés dans ces installations pour obliger les employés à cesser de travailler.


Des actions qui seraient liées à des “rivalités politiques” entre Tripoli, où siège le gouvernement reconnu par la communauté internationale, et Benghazi où est installé  Fathi Bachagha, désigné “nouveau chef de gouvernement” par le Parlement de Tobrouk.


“La fermeture de Zouitina, l’un des quatre terminaux pétroliers de la région dite du «Croissant pétrolier» (est), va priver la Libye de l’exportation de près d’un quart de sa production”, a précisé l’agence AFP.


“Le gouvernement va prendre des mesures dissuasives contre ceux qui jouent avec les richesses du peuple libyen”, a déclaré à Alger Abdelhamid Dbeibah sans donner plus de détails. Il a juste évoqué la nécessité de respecter “la décision souveraine” de la Libye. Et, il a annoncé la réunion prochaine de ministres des Affaires étrangères des pays du voisinage libyen pour “appuyer le processus d’organisation des élections en Libye”.

Cette réunion pourrait se tenir en Algérie, comme celle de l’été 2021. 

Article précédentPharmacie: ouverture l’année prochaine de nouvelles spécialités en Master
Article suivantTebboune met fin aux fonctions d’un conseiller pour n’avoir pas respecté “le devoir de réserve”

Laisser un commentaire